L’homéopathie à Saint Jacques
La vocation homéopathique
de l’Hôpital Saint-Jacques
Cela résulte d’une réalité historique : le souci constant depuis sa création d’entretenir la pratique et l’enseignement de l’homéopathie.
Jean-Paul Tessier : pionnier de l’Homéopathie.
Jean-Paul Tessier (1811-1862) fonde une association de médecins catholiques pour réagir à la tendance matérialiste de la médecine et proposer à ses patients un mode thérapeutique approprié à leur dignité.
Séduit par l’approche homéopathique, il édite l’Art Médical, une revue qui tente de concilier spiritualité catholique, approche médicale homéopathique et rigueur hospitalière.
C’est à son meilleur élève Pierre Jousset (1818-1910), qu’est confié en 1867, un premier don pour l’édification d’un hôpital homéopathique.
Le Triomphe de l’Hôpital Saint-Jacques : une histoire de guérison et de reconnaissance publique
L’Hôpital Saint-Jacques, fondé à Paris 282 rue Saint-Jacques, est reconnu comme établissement d’utilité publique le 13 juillet 1878 par le Maréchal de Mac Mahon, pour la qualité des soins aux blessés de guerre et ses résultats thérapeutiques lors des épidémies de choléra.
Naissance de l’enseignement homéopathique à l’Hôpital Saint-Jacques
Dès 1875, un enseignement de l’homéopathie est proposé à l’hôpital et publié dans l’Art Médical sous le titre « Clinique de l’Hôpital Saint-Jacques ».
Évolution et reconnaissance : L’Hôpital Saint-Jacques et son Internat
En 1931, l’hôpital renouvelle son enseignement par la fondation de l’École Homéopathique de Paris et, en 1932, par la publication des « Annales homéopathiques de l’Hôpital Saint-Jacques ».
L’internat de l’Hôpital Saint-Jacques est reconnu officiellement le 11 mai 1951, par le doyen de la faculté de médecine.
Unis dans l’innovation : La fusion de 1964 créant l’École Française d’Homéopathie
En 1964, l’École homéopathique de l’hôpital Saint-Jacques s’associe au Centre Homéopathique de France et à l’Institut National Homéopathique Français pour créer l’École Française d’Homéopathie qui valorise l’enseignement par la délivrance d’un diplôme unique.
La Formation :
le Centre Homéopathique de France (CHF)
Enseignement CHF
Le CHF dispense un enseignement dit « pluraliste raisonné » dans la tradition de l’homéopathie française, à des médecins,
chirurgiens-dentistes, pharmaciens, vétérinaires, sage femmes, infirmières en pratique avancées ou étudiants de ces disciplines.
École française d’enseignement pluraliste
Le CHF est la seule école française d’enseignement pluraliste, indépendante depuis plus de 90 ans.
Professeurs spécialisés
L’enseignement est assuré par des professeurs spécialisés, 100% bénévoles, animés par la passion de la transmission.
C’est l’enseignement d’une médecine de l’expérience, celle de l’histoire de l’homéopathie et celle des praticiens enseignants.
Examen de l’École Française d’Homéopathie
Neuf samedis par an pendant trois ans pour la formation initiale, à compléter par les journées de formation continue et les formations pratiques en consultation auprès du praticien permettent de se présenter pour réussir l’examen de l’École Française d’Homéopathie.
L’ « Esprit de Saint-Jacques » : une double vocation
Saint-Jacques est un centre de santé ayant signé l’accord national des centres de santé, et pour mission première d’ouvrir aux patients nécessiteux ou aux revenus modestes, l’accès à la gratuité de soins ou une prise en charge optimale des soins qui leurs sont dispensés.
Mais Saint-Jacques va plus loin … car depuis toujours, la médecine complémentaire est inscrite dans « ses gènes ». Autour et avec l’homéopathie s’agrègent les autres médecines complémentaires, acupuncture, médecine chinoise, mésothérapie ….
Ainsi Saint-Jacques est un centre, une école, mais surtout un esprit ; entente amicale, travail d’équipe, rejet de toute rivalité, simplicité d’accueil, éclectisme et attachement à l’homéopathie
Et tous les médecins de Saint-Jacques adhèrent à cet esprit, à cette manière particulière de prendre en compte l’état général du patient, « votre état général », et, ce, quelque soit la spécialité.
C’est là, la richesse de Saint-Jacques, ce petit plus, une attention, un autre regard, qui génère la confiance et la satisfaction pour le patient d’être écouté… vraiment !